appartement ville

Les raisons pour lesquelles je n’aime pas vivre en appartement en ville

Mon métier m’amène à déménager énormément. La première fois que j’ai dû m’installer dans une grande ville, j’avais décidé de vivre dans un appartement, histoire de bien m’imprégner de l’atmosphère. Je peux vous dire que j’ai vite déchanté car si l’appartement était parfait en termes de design, il ne répondait pas à mes attentes en termes de confort. Retour sur cette expérience qui m’a marquée.

L’isolation phonique en appartement est faible

Mon déménagement étant prévu au début de l’hiver, j’ai pris soin de bien m’informer sur le confort thermique avant d’emménager et j’ai été comblée à ce niveau. Les appartements voisins étaient inoccupés durant les premières semaines alors j’ai bien profité de mon chez moi. Mais les choses ont vite changé à partir du moment où le propriétaire a trouvé de nouveaux locataires.

J’entendais tout ce qui se disait chez mes voisins et comme je ne pouvais décemment pas les obliger à chuchoter en permanence, j’ai été embarquée malgré moi au cœur de leurs quotidiens. Evidemment, l’inverse était également valable. Je pouvais être certaine que mes voisins ne perdaient pas une miette de ce qui se passait chez moi.

Avouez que c’est un peu gênant quand on se croise dans les couloirs et qu’on repense à ce qu’on a entendu ou à ce que les autres ont entendu de ce qu’on a dit. Intimité adieu !

Habiter sous un voisin bruyant est un calvaire

Moi qui aspirais à un appartement calme dans un quartier tranquille de la ville, j’ai été déçue par la réalité. Les occupants de l’appartement au-dessus du mien n’étaient pas de nature calme et les seuls moments de répit dont je disposais correspondaient à leurs périodes d’absence.

Films, musique… j’avais droit à la totale et toujours avec le volume à fond. Je présume que le sol était dépourvu de moquette car j’entendais très nettement le crissement des chaises que l’on tire et les bruits de pas.

Une fois ou deux, j’aurais pu faire avec mais quand vous subissez le bruit à n’importe quelle heure du jour et de la nuit et pratiquement tous les jours de l’année, vous finissez par vous lasser.

Le vis-à-vis sur la route ou sur les voisins n’est pas agréable

Qui dit quartier dynamique dit forcément fréquentation importante. J’aurais dû en tenir compte avant d’emménager mais j’avais un coup de cœur pour l’appartement alors j’ai foncé tête baissée.

En hiver, tout le monde reste chez soi ou du moins, on prend soin de fermer les fenêtres pour se protéger du froid. Mais avec l’arrivée de la belle saison, j’avais envie d’aérer mon appartement. Mauvaise pioche ! C’était comme si j’invitais tout le voisinage -et les passants- chez moi car si j’avais une vue imprenable sur la route et l’intimité de mes voisins, la réciproque était plus que prévisible.

Si l’immeuble ne dispose pas de parking, se garer devient un cauchemar

Dans certains immeubles, un garage ou une place de parking est prévu pour chaque appartement. Ce n’était pas le cas dans le bâtiment où je m’étais installée. A la base, ça ne me posait pas vraiment problème car je n’avais pas de voiture. Mais ça incommodait énormément mes proches qui devaient faire le tour du pâté de maison pour finalement se garer plusieurs rues plus loin.

Lorsque l’on est sur son balcon tout le quartier entend la conversation

J’avais finalement résolu le problème du vis-à-vis en installant une toile d’ombrage. Cependant, je n’avais pas prévu que les moments que je passais sur le balcon avec mes proches, je les partageais aussi avec le voisinage. Les blagues, les confidences… rien n’échappe aux autres. Bonjour les remarques, les moqueries et les réactions de parfaits inconnus aux conversations supposément privées.

Ce n’est pas le fait de vivre dans un appartement ou en ville qui ne me plaît pas. D’ailleurs, je ne vous déconseille pas cette option. En revanche, ma malheureuse expérience m’aura appris à bien évaluer les atouts et surtout les inconvénients d’un logement durant les visites. Emplacement, isolation acoustique, vis-à-vis, ne négligez rien pour éviter le calvaire auquel j’ai eu droit.